Dans les installations qu’il réalise, Raphaël Boissy a gardé le goût du jeu, surtout quand c’est lui qui en fixe les règles:
"Je m’amuse! Mon travail se situe à mi-chemin entre la notion de jeu (ou de sport) et celle de l’art. Mais je ne joue pas tout seul, ce que je propose donne au public la possibilité de participer, on est pas simplement spectateur."
Seulement voilà, l’échiquier est tracé au fusain et conserve la trace du déplacement des pièces. Les ballons ne sont pas en cuir mais en peinture acrylique. La table de ping-pong est peinte à la peinture pour tableau d’école, et les craies qui ont servi à en tracer les lignes blanches sont laissées à disposition...
"Dérision, frustration, distance, je souhaite que mon travail interroge sur les notions de jeu, de passe-temps, tout en les confrontant à des indices valorisés de l’histoire de l’art, telle la peinture abstraite..."
Sans titre, "table de ping-pong", 274x152,5x76 cm (tréteaux, panneaux de médium, peinture verte pour tableau d’école, craies blanches, 1 filet), 2007
Sans titre, "table de ping-pong" (acrylique sur toile, 2 fois 137x152,5 cm), 2001
Sans titre, "table de ping-pong" (photographie couleur contrecollée sur dibond, 60x90cm), 2003
Sans titre, "table de ping-pong" (carte postale éditée à 1000 exemplaires), 2007
Sans titre, "jeu d’échecs" (fusain sur papier à dessin 50x50 cm, 32 pions), 2005
Sans titre, "8 ballons de football", circonférence: 68cm (peinture acrylique, colle "super glu"), 2006/2007
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